Dry January : en janvier, interrogeons-nous sur notre consommation d’alcool

Venue d’Angleterre, la campagne et la marque « Dry January »® sont portées en France uniquement par un collectif d’associations et de réseaux nationaux. Organisé juste après les fêtes de fin d’année, le Mois sans alcool est un moment propice pour s’interroger sur sa consommation et son rapport personnel à l’alcool, à l’occasion d’un temps de pause.

Pourquoi s’interroger sur sa consommation d’alcool ?

En France, les occasions de consommer de l’alcool sont nombreuses et diverses. Dans un cadre personnel : lors d’un moment festif entre amis, pour marquer le début du week-end, pour oublier ses problèmes… Ou dans le contexte professionnel1 : au cours d’un repas d’affaires, du pot de départ d’un collègue, pour fêter un succès collectif, à la fin d’une journée stressante, etc.
Cette consommation peut devenir progressivement une banale habitude, sans même que nous prenions conscience de sa fréquence, et sans vraiment mesurer notre niveau de consommation.

Pour en savoir plus, nous vous proposons de regarder la vidéo ci-dessous « L’alcool en France, ses traditions et ses conséquences » :

Près d’1 Français sur 4 dépasse les repères de consommation à moindre risque.2
Pour limiter les risques pour votre santé, l’alcool, c’est maximum 2 verres standards par jour.
C’est aussi ne pas boire tous les jours et ne pas dépasser 10 verres standards par semaine.

Peut-être avez-vous déjà ressenti le besoin de faire une pause ou de réduire votre consommation ? Ou peut-être n’avez-vous aucune idée de votre niveau de consommation ? Dans tous les cas, vous vous posez des questions, sans savoir par où commencer.
Pour vous aider, nous vous conseillons de commencer par tester votre consommation, en vous rendant sur le site Alcool Info Service. Cet outil vous permettra de l’évaluer et de savoir si elle présente ou non des risques pour votre santé.

Pourquoi relever le défi du « Dry January » ?

Ce temps de pause avec l’alcool est avant tout une opportunité de prendre soin de nous et d’expérimenter une nouvelle dynamique avec l’alcool. En nous interrogeant tout au long du mois de janvier sur notre consommation et notre rapport personnel à l’alcool, nous pouvons « briser certaines habitudes et poser les bases d’une consommation plus modérée et plus sereine à long terme »3 .

Depuis ses débuts en 2013, les études réalisées dans le cadre du Dry January mettent en effet en avant des bénéfices au niveau de la peau (plus éclatante), du sommeil (meilleure qualité), du porte-monnaie (économies d’argent) et plus globalement de la santé.

Né au Royaume-Uni, cette campagne s’est aujourd’hui « exportée » en France, en Europe et dans d’autres endroits du monde.

Comment relever le défi du « Dry January » ?

Dès notre réveil du 1er janvier et jusqu’à la fin du mois, mettons l’alcool de côté.

Avançons chacun à notre rythme, même s’il est préférable de tenir tout le mois pour profiter pleinement des bénéfices de cette pause. Mais il ne s’agit en aucun cas d’un concours. Il n’y a pas de récompense à la clé, à part votre satisfaction personnelle (ce qui est au final très important).

Peut-être nous rendrons nous compte, à l’occasion de cette pause, qu’un certain nombre de verres sont souvent liés à des habitudes plus qu’à de réels choix (partager un dîner, se détendre, sortir entre amis ou en famille…)

Le Dry January, c’est un mouvement collectif…

  • Vous pouvez vous inscrire sur le site officiel du Dry January et recevoir tout au long du mois des conseils pratiques, des témoignages inspirants, des idées de cocktails sans alcool…
  • Vous pouvez télécharger l’appli TryDry pour vous aider à suivre vos progrès et rester motivé, un outil qui peut vous accompagner bien au-delà de janvier

Un conseil en plus : comment aider un proche qui a une addiction à l’alcool ?

Une personne de votre entourage souffre d’une addiction à l’alcool. Pour l’accompagner, vous pouvez l’orienter vers :

  • La plateforme téléphonique Alcool Info Service (disponible au 0 980 980 930, de 8h00 à 2h00, 7 jours sur 7, appel anonyme et non surtaxé). Il y a aussi un forum de discussion pour les consommateurs, sur leur site internet.
  • Les CSAPA (Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie). Ces centres disposent d’une équipe pluridisciplinaire (médecins, psychiatres, psychologues, infirmières et assistantes sociales) afin de favoriser une meilleure prise en charge globale des personnes. Pour trouver une adresse, rendez-vous sur le site Drogues Info Service.
  • Le centre hospitalier Frédéric-Henry Manhès à Fleury-Mérogis (91), dont la MNFCT est partie prenante. L’établissement dispose de 10 lits spécialisés en addictologie et dans les affections liées aux conduites addictives. L’équipe de ce service est composée de plusieurs professionnels dont des addictologues. Des activités thérapeutiques y sont proposées.
  • Sa mutuelle pour une prise en charge financière. En l’occurrence, la MNFCT propose à ses adhérents, confrontés à une problématique d’addiction à l’alcool, une participation aux séjours relatifs à la désintoxication alcoolique et aux séances chez le psychologue ou d’acupuncture, selon leur contrat et leur niveau de garantie. Pour se renseigner sur ses garanties, nous sommes joignables par téléphone au 01 85 58 68 68 ou par mail à l’adresse contact@mnfct.fr.

1 Pour rappel, toute consommation d’alcool autre que la bière, le vin, le poiré et le cidre à l’occasion des repas, est strictement interdite sur le lieu de travail. La consommation des alcools tolérés sur le lieu de travail peut être partiellement ou totalement interdite selon le règlement intérieur.
2 *Andler R, Quatremère G, Gautier A, Soullier N, Lahaie E, Richard JB, et al. Dépassement des repères de consommation d’alcool à moindre risque en 2020 : résultats du Baromètre santé de Santé publique France. Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire 2021 ; (17) : 304
3 Source : site dryjanuary.fr